Nous allons vous conter une belle histoire de famille…
Hubert et Geneviève COMBE sont vignerons dans le Vaucluse. Ils ont trois enfants qui souhaitent rejoindre l’exploitation familiale. Mais celle-ci est très morcelée et pas assez grande. Hubert prend donc la décision de quitter ses terres natales de Violès, où tant de générations l’ont précédé, pour offrir à sa famille un bel outil de travail.
Il trouve, à Montfrin dans le Gard, un domaine en sommeil, depuis très longtemps abandonné, mais dont il devine tout le potentiel…
Il l’achète, et en 1983, toute la famille traverse le Rhône et s’attelle à la tâche avec courage et détermination. Le vignoble est totalement restructuré, travaillé, planté, les vieilles vignes de 1925 sont valorisées, le Mas est restauré, la cave est repensée, équipée et améliorée. Les promesses ressenties par Hubert portent leurs fruits et se transforment en une belle propriété que Florent, Benoît et Marie-Laure, après la disparition brutale de leurs parents, continuent à dynamiser…
Nous allons vous conter une belle histoire de famille…
Hubert et Geneviève COMBE sont vignerons dans le Vaucluse. Ils ont trois enfants qui souhaitent rejoindre l’exploitation familiale. Mais celle-ci est très morcelée et pas assez grande. Hubert prend donc la décision de quitter ses terres natales de Violès, où tant de générations l’ont précédé, pour offrir à sa famille un bel outil de travail.
Il trouve, à Montfrin dans le Gard, un domaine en sommeil, depuis très longtemps abandonné, mais dont il devine tout le potentiel…
Il l’achète, et en 1983, toute la famille traverse le Rhône et s’attelle à la tâche avec courage et détermination. Le vignoble est totalement restructuré, travaillé, planté, les vieilles vignes de 1925 sont valorisées, le Mas est restauré, la cave est repensée, équipée et améliorée. Les promesses ressenties par Hubert portent leurs fruits et se transforment en une belle propriété que Florent, Benoît et Marie-Laure, après la disparition brutale de leurs parents, continuent à dynamiser…
94 hectares d’un seul tenant, dont 71 en production, sont implantés sur un terroir dont le sol argileux calcaire et recouvert de gros galets siliceux roulés par le Rhône dans un passé géologique très ancien. Ce qui s’appelle, en langage d’initiés, une Terrasse Villafranchienne !
Une situation très méridionale dans l’appellation des Côtes du Rhône, puisque certaines parcelles du Domaine en déterminent la frontière sud.
Un ensoleillement maximum, une exposition sans barrière au mistral, des pluies rares ou violentes, des températures extrêmes en été mais aussi parfois en hiver ! De rudes conditions pour la vigne… qui arrive malgré tout à s’y adapter pour donner des raisins riches en saveurs et en caractère !
Part ailleurs, soucieux de notre impact environnemental, nous avons toujours pratiqué une agriculture raisonnée, et avons réuni les conditions du label Haute Valeur Environnementale niveau 3, pour lequel nous sommes certifiés…
UNE CUVÉE
HOMMAGE À J-B POQUELIN
En juin 1642, le roi Louis XIII, qui rentre à Paris après la reconquête du Roussillon aux espagnols, séjourne pendant 20 jours au château de Montfrin.
Le monarque, très malade, est fortement perturbé par l’affaire du marquis de Cinq Mars. Son médecin, inquiet, lui a recommandé d’essayer les vertus des eaux de Montfrin, connues depuis Charlemagne.
Dans la suite royale, on trouve le jeune Jean-Baptiste Poquelin. Il remplace son père dans sa charge de valet ordinaire auprès du roi. Poquelin père a prétexté une maladie, pour envoyer son fils loin de Paris et de son penchant trop marqué pour le théâtre.
Malheureusement pour le père, Montfrin, ville très animée pendant la saison des eaux curatives, est très fréquentée par l’aristocratie. Une duchesse a engagé une troupe de théâtre parisienne pour égayer ses soirées et celles de ses amis.
J-Baptiste retrouve donc à Montfrin, la magnifique actrice Madeleine Béjart, qu’il a maintes fois admiré à Paris sans jamais avoir l’occasion ou l’audace de l’aborder…
J-Baptiste est d’un naturel timide, et l’histoire locale raconte qu’un soir, enhardi par la dégustation d’un vin fameux du coteau des Molières, il ose déclarer sa flamme à la belle et lui parler de sa passion pour le théâtre. Les deux jeunes gens échangent des serments, et décident de vouer leur vie à la scène.
En souvenir de cette nuit combien mémorable, J-Baptiste adopte comme nom d’artiste, celui du vin qui lui donna le courage de changer d’existence = Molière.
De retour à Paris, cette même année il fondera « l’Illustre théâtre » avec les Béjart, et poursuivra la destinée célèbre qu’on lui connaît.
Une parcelle du domaine s’appelle les Molières, notre cuvée J-B P. en est issue, il n’était que justice de rendre la politesse à notre grand écrivain et de donner son nom à notre vin ! Car, en fait, Molière est né à Montfrin !…